24 juin 2008

Confucius et autres

" Le piètre médecin ne s'intéresse qu'à la maladie, le bon médecin s'intéresse au malade, le grand médecin s'intéresse à la société humaine."
Confucius ( 551-479 av.J.-C.)

"Quand une parole est lâchée, même quatre chevaux seraient en peine de la rattraper."
Dicton populaire paysan

" Une baguette est facile à casser, dix baguettes sont dures comme fer."

Proverbes accompagnant la série d'articles sur la Chine dans La Croix

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Mugabe fossoyeur du Zimbadwe

Le Zimbadwe - ex Rhodésie du sud - qui a longtemps été le grenier de l'Afrique australe, est devenu sous la mal gouvernance de Robert Mugabe, un pays affamé. Il ne produit plus que la moitié de ses besoins en blé. Avec une inflation de 165 000% , la population survit ou émigre. Mugabé dans ses provocations a osé s'inviter au récent sommet de la FAO à Rome sur la sécurité alimentaire !
Quand on ajoute la mascarade électorale du 2ème tour des présidentielles qu'il est en train " d'organiser" à coups de répression de l'opposition - au moins 70 morts et des milliers de blessés - on souhaite vraiment qu'un dictateur de 84 ans si nocif pour son pays, soit écarté du pouvoir.

A propos on entends guère au sujet de cette catastrophe, les belles âmes, spécialistes des droits de l'homme, si promptes à s'indigner dès qu'il s'agit de la Chine.
Ce'st mon coup de gueule !

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19 juin 2008

Raymond Domenech, le général Gamelin du football français

La stratégie permanente de Raymond Domenech consistant à privilégier la défense et à essayer de marquer UN but par contre attaque, est la principale cause de l'échec de l'équipe de France. C'est comme si nous étions dans des prolongations avec "le But en Or" : le match est terminé dès qu'un but est marqué. Ce comportement frileux est une constante depuis des années, où l'on recherche vainement un match pris à bras le corps, vers l'avant, avec enthousiasme, comme le font les Hollandais, les Russes, les Espagnols etc... toutes équipes qui se retrouvent en 1/4 de finale et qui peuvent prétendre au titre.

Nous avions l'effectif pour jouer les premiers rôles : encore faut-il un état-major à la hauteur qui ne soit pas arque bouté sur ses lignes Maginot. Raymond Domenech c'est le Général Gamelin du football français !

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5 juin 2008

Moi ça va, mais les autres ...


Un récent sondage auprès d'adolescents et auprès de professeurs et infirmières scolaires, montre que 72% des jeunes sont plutôt satisfaits de ce qu'ils vivent, moins de 10% avouent leur mal être. A l'inverse 72% des adultes pensent que les jeunes sont mal dans leur peau ! On peut difficilement imaginer un décalage plus important entre les jeunes et les adultes.

Ce sondage éclaire bien le moral des Français : individuellement les gens se déclarent en majorité heureux, mais ils sont tout aussi nombreux à s'inquiéter de l'état de la société, à être pessimistes sur l'avenir du pays, l'avenir des jeunes, les perspectives de changement.
Cette anxiété collective, ce manque de confiance, me paraît bien alimenté par les médias, beaucoup plus intéressés par ce qui ne marche pas, que par ce qui marche. " Un arbre qui tombe fait plus de bruit que mille arbres qui poussent" et dans la presse l'on ne s'intéresse qu'à l'arbre qui tombe, oubliant les milles arbres qui poussent, en silence. Certes il faut bien relater les accidents, les catastrophes, les drames, mais le monde étant devenu l'équivalent du village d'autrefois, la saturation nous guette, et le curseur est manifestement en permanence du côté du "tout va mal". Un exemple : un collègue de l'atelier des médias m'a transmis il y a quelques jours le Presse-Océan du 23 mai dernier, où il avait entouré tous les titres " optimistes". Cela donne :
1ère page : Labo de l'angoisse
foyers plongés dans le noir
page 2 : Deux fois le mot grève en titre + conflit
page 3 : perturbés, sacrifier, fermées
page 4 : le noir, accident, vol, discorde, feu
page 5 : angoisse, malaise, plainte,danger,accablante
page 7 : homicide, violences et récidives
page 8 : on parle des abeilles - ouf ! - qui sont quand même sentinelles de l'environnement...

Bien sûr tous les évènements relatés existent et les journalistes font leur travail. Le phénomène d'accumulation est néammoins tout aussi réel, et a bien un impact - excessif à mon avis - sur l'opinion.
Il y a là un beau thème de débat avec les professionnels des médias.

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