28 octobre 2008

Automne : le vignoble lumineux




Nantes à l'horizon et le château d'eau aux couleurs du muscadet à la Haie-Fouassière : l'automne sur le vignoble.





Libellés : , , ,

24 octobre 2008

Haro sur les matheux (suite)


Publication dans Ouest-France le 17 octobre 2008

Libellés : ,

22 octobre 2008

Paris : Mondial de l'auto








Luxe et volupté ...

Libellés : , ,

20 octobre 2008

Haro sur les matheux

Qui a conçu tous ces actifs financiers que l'on qualifie volontiers aujourd'hui de pollué, voire de pourri ? Ces produits si sophistiqués, que même les responsables des grandes banques ne sont pas en mesure d'en définir précisément le contenu, mais qui avaient à leurs yeux toutes les garanties de sérieux - et de rentabilité ? A qui a-t-on fait confiance dans ce gigantesque château de cartes qui s'écroule sous nos yeux ?La réponse est simple : aux plus brillants cerveaux de nos grandes écoles, polytechniciens, centraliens et équivalents, qui plutôt que de s'orienter traditionnellement vers la recherche ou l'industrie, se sont orientés vers la finance maîtresse de l'économie globalisée. A coup de calculs hyper sophistiqués, de probabilités pressurées, ils ont cru - ou fait semblant de croire - qu'ils avaient trouvé la martingale écartant les risques et gagnant à tous coups. Leur carte de visite étaient suffisante pour convaincre sans démonstration leurs pairs plus âgés, dirigeants des grandes institutions financières, de l'efficacité et surtout de la rentabilité de leurs créations. Foin du bon sens, tant pis pour l'économie réelle, tout le monde a suivi ces enchanteurs, qui bien sûr étaient les premiers servis. Mais voilà, le bug est arrivé et tout le monde va payer ces abstractions délirantes. Saura-t-on demain ramener au réel et mieux maîtriser ces brillants cerveaux ?

15 octobre 2008

Lââm l'honneur des Tunisiens

En chantant à capella une Marseillaise particulièrement tonique - à la Mireille Matthieu ! - la chanteuse Lââm d'origine tunisienne, a fourni la meilleure réponse possible aux sifflets insupportables d'une partie du public du match de foot France Tunisie hier soir.

Libellés : , ,

14 octobre 2008

Trois ans déjà : à propos de la vocation


Si je remonte dans mes souvenirs, ma vocation pour le journalisme s’est exprimée pour la 1ère fois en 1956 – j’avais 14 ans – à propos des évènements de Hongrie. La violente répression de la révolte de Budapest en octobre contre l’oppression soviétique, l’inaction des pays occidentaux, les reportages poignants des envoyés spéciaux de « 10 millions d’auditeurs » sur Radio Luxembourg - que je suivais avec passion - à la frontière autrichienne où affluaient les réfugiés. J’achetais Paris Match à l’époque, et garde le souvenir émouvant du photographe Jean-Pierre Pedrazzini tombé sous les balles soviétiques, en pleine jeunesse ( j’ai retrouvé avec plaisir au sein de notre groupe de l’Observatoire des médias, un ami qui gardais aussi le souvenir précis de J.-P. Pedrazzini ). L’oreille collé au poste, je vivais viscéralement ces événements et rêvais d’y être. Peu de temps après, c’était le débarquement des troupes franco- anglaises à Suez, après la nationalisation du canal par Nasser : autre temps fort de 1956. Et aussi l’Algérie…
Depuis je n’ai cessé de me passionner pour l’actualité, les médias et le journalisme. Europe n° 1 qui s’affirmait à l’époque, était vraiment le lieu où j’aurai voulu travailler, même bénévolement ! Je fus parmi les premiers auditeurs à participer à Europe midi de Jacques Paoli – le père de Stéphane – qui était un extraordinaire journaliste de radio. Avouerais-je aussi que j’ai gardé longtemps dans mon portefeuille, la photo de Francis Lauga, reporter d’Europe, victime d’un accident d’hélicoptère à l’occasion d’un reportage dans les Alpes. Un prix de jeunes journalistes a d’ailleurs été créé à sa mémoire.
Voilà la naissance d’une passion qui ne m’a jamais quitté.
Pourquoi alors ne pas en avoir fait mon métier ? j’y reviendrai, mais pour l’immédiat j'ai envie de citer Pierre Bourdieu dans Les Héritiers. Les étudiants et la culture « En 1964, un fils de cadre supérieur a quatre-vingt fois plus de probabilités d’entrer à l’université qu’un fils de salarié agricole, quarante fois plus qu’un fils d’ouvrier… »
Jean-Pierre Pedrazzini photo reporter de Paris-Match

Libellés : , , ,

Crise financière : le rouge ou le vert ?

Avez-vous remarqué que pour les bourses asiatiques, les baisses sont systématiquement portées en vert et les hausses en rouge, alors que pour les occidentaux c'est l'inverse ? Pour les asiatiques, le rouge symbole de vie, de soleil et de félicité, s'impose, alors que pour nous, quand tous les clignotants sont au rouge, c'est l'alerte générale. Voilà bien une perception du monde totalement opposée...

Libellés : , ,

12 octobre 2008

Paroles d'européens à Nantes : la place de la Défense







500 jeunes européens se sont retrouvés à Nantes ce week end pour proposer 12 projets pour l'Europe de 2020. Des choses attendues dans ces propositions, mais aussi une surprise pour moi : la place de la défense, et la demande d'une force armée permanente. On constate avec ce thème la préoccupation forte des jeunes des pays nouvellement adhérents qui on vécu l'occupation étrangère, en l'occurrence soviétique. Propos relayés par l'ex- présidente de Lettonie, Vaira Vike-Freiberga qui m'a beaucoup impressionné par sa maîtrise de notre langue, la clarté et la fermeté de ses convictions, et sa vision historique de notre continent.



La chaine parlementaire a enregistré ces restitutions. Quelques échos visuels du plateau avec notamment Jean-Pierre Jouyet et Felipe Gonzalez qui préside le groupe de réflexion pour l'Avenir de l'Union européenne.
Deux citations : " quand je suis avec un autre européen, je mesure ce qui nous sépare; quand nous sommes avec un asiatique ou un américain, nous mesurons ce qui nous rapproche " F. Gonzalez
" En matière d'intervention militaire, les américains font la cuisine, les européens font la vaiselle " V. Vike-Freiberga

Libellés : , , ,

Trois ans déjà ...


12 octobre 2005 - 12 octobre 2008 : trois ans déjà, 150 textes déposés. Il va falloir que je consacre un peu de temps à faire un bilan de ces trois années de tête-à-tête avec mon ordinateur...

Libellés : ,

10 octobre 2008

Le Clezio prix Nobel de littérature

J'ai toujours considéré Jean-Marie Le Clézio comme un auteur et une personnalité fascinante. Cela ne date pas d'hier. Je viens de retrouver dans ma bibliothèque l'édition originale du Procès verbal chez Gallimard, que j'avais acquis en 1963 lorsqu'il avait obtenu le prix Renaudot. Le livre est jauni, présenté avec les pages découpées, et donne un sentiment étrange. Une nouvelle ( re ) lecture en perpective, alors que les livres s'entassent un peu partout et que j'éprouve bien des difficultés à les finir...
Mais Le Clézio c'est la classe : le secrétaire de l'académie suédoise dit même de lui que c'est le Chateaubriand du XXème siècle. Et puis c'est ma génération, avec en commun, plusieurs années en Afrique où son père d'origine anglaise, était médecin de brousse ( à propos de la colonisation, il cite volontiers Ganghi " La colonisation a été négative, avec parfois des choses positives " ). L'attention que porte Le Clézio aux êtres et à la nature, est hors du temps.

Libellés : , ,

8 octobre 2008

Crise financière : Haro sur les matheux !

Qui a conçu tous ces actifs financiers que l'on qualifie volontiers aujourd'hui de pollué, voire de pourri ? Ces produits si sophistiqués, que même les responsables des grandes banques ne sont pas en mesure d'en définir précisement le contenu, mais qui avaient à leurs yeux toutes les garanties de sérieux - et de rentabilité ? A qui a-t-on fait confiance dans ce gigantesque château de cartes qui s'écroule sous nos yeux ?
La réponse est simple : aux plus brillants cerveaux de nos grandes écoles, polytechniciens, centraliens et équivalents, qui plutôt que de s'orienter traditionnellement vers la recherche ou l'industrie, se sont orientés vers la finance maîtresse de l'économie globalisée. A coup de calculs hyper sophistiqués, de probabilités pressurées, ils ont cru - ou fait semblant de croire - qu'ils avaient trouvé la martingale écartant les risques et gagnant à tous coups. Leur carte de visite étaient suffisante pour convaincre sans démonstration leurs pairs plus âgés, dirigeants des grandes institutions financières, de l'efficacité et surtout de la rentabilité de leurs créations. Foin du bon sens, tant pis pour l'économie réelle, tout le monde a suivi ces enchanteurs, qui bien sûr étaient les premiers servis. Mais voilà, le bug est arrivé et tout le monde va payer ces abstractions délirantes. Saura-t-on demain ramener au réel et mieux maîtriser ces brillants cerveaux ?

Libellés : , ,

7 octobre 2008

Edgar Pisani et le sens de l'Etat

Edgar Pisani, 90 ans, tenait conférence cet après-midi, au CCO, sur le thème du sens de l'Etat, titre du livre d'entretiens qu'il vient de publier Edit.de l'aube. Impressionnant, par sa prestance, son agileté intellectuelle, sa maîtrise de l'auditoire - pas toujours d'accord avec ses positions, lorsqu'il s'agit par exemple, du président de la république - et sa résistance physique : près de 2 heures d'exposé et de questions réponses ( qui l'obligeaient à venir près de ses interlocuteurs pour comprendre leur propos qu'il entendait mal ).
Cela m'a remis en mémoire l'extraordinaire one man show auquel, étudiant à la fac de Rennes, j'avais assisté en 1962, dans le grand amphi de l'université. L'invité était Edgar Pisani, ministre de l'Agriculture, chargé de mettre en place la PAC, politique agricole commune, qui suscitait beaucoup de controverses à l'époque, surtout en Bretagne. Il y avait un chahut indescriptible, brouhaha, jets de boulettes et avions papier. Pisani est arrivé, seul et debout derrière le bureau. Il a vraiment pris cet amphi bondé à bras le corps, avec autorité, conviction, persuasion et talent, et complètement retourné l'auditoire, qui l'a chaleureusement applaudi à la fin de sa conférence. J'ai constaté avec plaisir cet après-midi, qu'il n'avait pas oublié cet épisode fameux. Pour moi cela reste l'un des moments les plus impressionnants du discours politique, et j'en ai entendu beaucoup...
Je pense aussi qu'avec ses immenses qualités, Pisani aurait pu avoir une autre carrière politique. Mais son gaullisme, puis son ralliement au socialisme tendance Rocard, et sa rigueur, l'ont écarté des responsabilités de premier plan à partir des années 80. Dommage !
Juste une phrase dans ses propos aujourd'hui : en France on a le culte de la règle plutôt que le respect du droit.
Son grand regret : ne pas avoir été ministre de l'Education Nationale. Il travaille d'ailleurs à un livre sur ce sujet : à 90 ans, chapeau ! de même que de faire encore une quarantaine de conférences par an !

Libellés : ,

5 octobre 2008

Images d'un week-end nantais











Le Jardin des plantes en nocturne et le lancement du plus grand trimaran du monde : 4-5 octobre 2008 à Nantes

Libellés : , ,