30 janvier 2009

Echos de la conférence de Pierre Haski

23 janvier OUM- CCO
"Rue89 - rue comme lieu de rencontre; 89 comme 1789, comme mur de Berlin, mais surtout naissance du web - a été l'occasion de réinventer un rapport différent avec le lecteur : le journal écrit c'est une relation verticale, descendante; internet c'est une liaison horizontale. Il y a une vie après la mise en ligne de l'article. Nous sommes sous la surveillance des lecteurs. Cela permet de légitimer le travail du journaliste, qui regagne respect et confiance. Comme Libé à ses débuts.
Les principes de Rue89 :
- réconcilier la presse et les lecteurs citoyens
- Faire une info à 3 voix : journaliste, expert, internaute.
Les 10 premiers sites d'information en France sur internet fonctionnent sans journaliste ( Google, Yahoo, etc )
Rue89 c'est 20 CDI dont 15 journalistes ( une partie uniquement affectée au tri des infos ).
Sur un an c'est 1400 signatures différentes.
On fait des ratages tous les jours, mais volontairement nous ne voulons être exhaustifs .
Habituellement 2 % des commentaires éliminés car injurieux, racistes, etc. Lors du conflit de Gaza : 1/3 des commentaires...

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26 janvier 2009

Humeur : Yann Arthus Bertrand lacrymogue !

25 janvier 2009

Lire un journal, c'est classe !

Après la décision prise par Nicolas Sarkosy d'offrir un abonnement à un quotidien d'information à tout jeune à l'age de 18 ans ( à mon avis une façon positive de faire l'apprentissage démocratique ) je m'empresse de faire référence à une chronique - parue dans ce blog - où je citais largement un réalisateur américain - Garisson Keillor - faisant, dans le Monde du 22 janvier 2007, une chronique savoureuse sur " la classe" des lecteurs de journaux.

Lire le journal, suprême élégance !


Extraits :" Un type assis devant un portable est un homme assis à un bureau, un tâcheron, un rond-de-cuir.Où est la noblesse là-dedans ? Il est penché en avant, la tête rentrée dans les épaules, le regard vitreux, avec au coin des lèvres des perles de salive qui lui coulent sur le menton tandis qu'il regarde fasciné, la vidéo du pêcheur tombant de sa barque. Le lecteur de journal, lui est un mousquetaire, un cow-boy, un privé. Tenir un journal vous permet de vous exprimer, un peu comme Coltrane avec un sax. Il suffit d'observer quelques règles simples :
1. Si vous voulez vraiment faire impression, n'achetez pas un journal, mais trois ou quatre. Tout homme entrant au Starbucks avec quatre journaux sous le coude est aussitôt considéré comme un nabab. (...)
2. Prenez tout votre temps pour ouvrir le journal. Vous en connaissez déjà la teneur, vous êtes au parfum; si vous le lisez, c'est juste pour savoir ce que savent les autres , alors il n'y a pas le feu.
3. Une fois que vous l'avez ouvert, ne levez jamais les yeux a moins que quelqu'un ne vous appelle par votre nom. Ne vous laissez pas distraire, , même si une blonde aux jambes interminables (...).
4. Parcourez la "une", lisez les titres, mais ne vous attardez pas, ne jouez pas la grosse tête. Soyez cool (...) .
5. Veuillez à toujours déchirer un article ou deux et à les fourrer dans votre poche. Pas de manière banale, comme si c'était une recette de boulette de viande, mais avec un empressement délibéré qui crée une aura indélébile de mystère.
6. Quand vous en avez fini avec un journal, refermez-le et balancez-le de côté d'un air négligent. Un geste dédaigneux qui signifie : " Assez de ces fadaises ! En avant ! Aux barricades !".
7. Tout cela ne devrait pas prendre plus de vingt minutes (...).L'internet vous bouffera tout vif. Avec les journaux, vous en avez pour vingt minutes pas plus. C'est votre vie, à vous de choisir.

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Pierre Haski, les images

24 janvier 2009

Pierre Haski invité de l'OUM à Nantes - interview


Pierre Haski président fondateur du site d'information http://www.rue89/ était hier 23 janvier l'invité de l'Observatoire universitaire des médias de Nantes. L'occasion de l'interviewer sur ce nouveau média.

http://www.dailymotion.com/video/x84fu3_interview-de-pierre-haski-fondateur_webcam

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19 janvier 2009

"Yes we can " évidemment

Quand on sort de la projection du film" I feel good ! Young@heart " on comprend tout de suite pourquoi Obama a pris comme slogan de campagne " Yes we can " .
Ce film est la chronique drôle, tendre, et optimiste, d'une chorale américaine unique au monde, composées de papies et mamies d'une moyenne d'age de 80 ans, qui chantent, non pas des tubes du 3ème age, mais un répertoire punk, soul et rock, avec un tonus incroyable. Bien sûr il y a des morts au champ d'honneur, mais ce qui est fascinant, c'est leur volonté, leur persévérance à surmonter les difficultés . Et particulièrement une chanson dans laquelle ils doivent répéter au moins 70 fois " we can" "can" "can"... C'est dur, dur ,dur, mais finalement ils y arrivent. " Show must go on" !
Quel meilleur exemple pour une campagne où, à l'évidence, il a fallu créer une dynamique.

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16 janvier 2009

Le nouveau Presse-Océan : Bon vent !

Soirée sympathique, riche en contacts - où je me suis aussi enrichi d'un nouveau prénom! - à l'occasion du lancement du nouveau Presse-Océan mercredi 13 au CCO.
Mon avis résumé page 2 du journal
" Une formule attractive et séduisante. Bonne lisibilité et un gros progrès"

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15 janvier 2009

Salut à Michel Rocard




J'avais écrit ce texte en février 2004 - publié dans OF - alors que le PS voulait écarter Michel Rocard d'un mandat européen. Il y a réalisé depuis cette date et aussi antérieurement, un travail considérable et unanimement salué.
En ce jour où il met fin à son mandat de député européen, je salue son itinéraire, la constance de ses engagements, sa grande probité et son apport intellectuel considérable.
Rappeler ce modeste soutien, c'est ma façon de lui rendre hommage.




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13 janvier 2009

Jean-Marc Illouz au CCO à l'invitation de l'OUM*




*Observatoire Universitaire des Médias


Interview et compte rendu fidèle de la conférence de Jean-Marc Illouz, grand reporter à France 2, ancien correspondant de guerre, qui a remplacé Dorothée Olliéric, sur les sites


Verbatim
On est pas là pour dire le bien où le mal
La presse en Iran est plus libre qu'en Tunisie
Deux cas de caméra cachée au cours de la carrière : au Yemen et en Tunisie
Ne pas ajouter à la souffrance de ceux que l'on interviewe par une prise de risque inutile
L'information est une Bourse : les sujets montent ou descendent selon les circonstances
Ne pas enfermer les gens dans leur rôle : victime, bourreau...
La " vraie" guerre ce n'est pas l'image de quelqu'un qui tire et une victime qui s'écroule : c'est le brouillard, le bruit, ou au contraire le silence inquiétant.
Le journaliste travaille dans une entreprise
France USA par rapport aux pouvoirs : du gilet rayé au " bouge ta bagnole" lancé à un collaborateur de Clinton par le concierge d'hôtel
La peur c'est de retour en France, après une mission risquée, de sursauter chez soi pour un bruit anodin, ou de s'inquiéter à la terrasse d'un café d'une voiture " bizarre" à proximité et de changer de place...

http://www.atelierdesmedias.org/Jean-Marc-Illouz,-invite-de-l-Observatoire-des-medias_a11.html

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A propos du sondage de la Croix sur les médias



Extrait du blog www.causeur.fr
Les lecteurs sont des menteurs
Le baromètre de La Croix sur la confiance dans les médias est une foutaise
09 janvier 2009 •
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Luc Rosenzweig
Ancien journaliste au "Monde", Luc Rosenzweig est l'auteur de plusieurs essais dont "Lettre à mes amis propalestiniens" (La Martinière) et "Ariel Sharon" (Perrin).
Il revient chaque année au moment des soldes et de la galette des rois : le baromètre de confiance dans les médias, réalisé par TNS-SOFRES pour le journal La Croix. Il intervient comme une sorte de pénitence que le quotidien catholique s’inflige et inflige à l’ensemble de la profession, pour compenser les excès dont les médias se sont rendus coupables durant la période des fêtes en matière d’incitation à consommer, de pub pour des montres à vingt patates et autres fanfreluches dont le prix est inversement proportionnel à la quantité de tissu qu’il a fallu pour les réaliser.
Chaque année le même verdict tombe, massif et sans appel : une imposante majorité de Français (plus de 60 %) estiment que les journalistes ne sont indépendants ni des pressions du pouvoir, ni de celles de l’argent. La cuvée 2009 du sondage est encore pire que les précédentes, car elle enregistre une augmentation de 4 à 5 points de la méfiance du public envers les professionnels de la profession.
En revanche, quand il est question de l’adéquation entre les nouvelles et la réalité, les personnes interrogées se partagent à peu près à égalité : la moitié croit ce qu’on lui dit, l’autre non. Ce qui prouverait, entre parenthèse, que 10 % des Français estiment que des journalistes à la botte du pouvoir et corrompus jusqu’à la moelle peuvent faire leur boulot tout à fait honnêtement.
Une bizarrerie, qui revient également tous les ans, confère à la radio un avantage en termes de crédibilité sur la presse écrite et la télévision, bonne dernière dans l’échelle de confiance accordée aux divers médias : sans doute “l’effet Pinocchio” qui explique que le téléspectateur croit voir le nez d’un journaliste de télé s’allonger à mesure qu’il parle. Internet, présent depuis trois ans dans le sondage, ne peut encore être mis sur le même plan que ses aînés, en raison de sa moindre pénétration dans les foyers, mais voit sa cote de crédibilité grimper en flèche, ce qui n’est que justice, vu que ceux qui transmettent de l’information par ce biais ne gagnent rien ou des clopinettes et ne figurent pas dans les promotions de la Légion d’honneur.
Hormis le fait qu’il est très désagréable d’être moins bien considéré que les huissiers de justice ou les vendeurs de voiture d’occasion, les journalistes seraient en droit de s’interroger sur la validité du jugement portés par des non-professionnels sur leur manière de travailler, et sur le résultat de leur travail. On serait plus porté à croire ces sévères censeurs s’ils se détournaient massivement des produits frelatés qu’ils prétendent mépriser pour se tourner vers l’information de qualité qu’ils assurent désirer.
Or, leur point de vue – celui qu’ils expriment lors du sondage – est en permanence contredit pas leur comportement. C’est le syndrome Arte : la chaîne franco-allemande arrive toujours en tête des enquêtes de satisfaction… et dans les profondeurs du classement des audiences. Cherchez l’erreur.
Pour commencer, les lecteurs-auditeurs-téléspectateurs n’ont jamais été si nombreux à proclamer “un grand” ou “un assez grand intérêt” pour les médias. On pourrait en tirer la conclusion que la moitié de la population française est composée de masos qui éprouvent une jouissance perverse à se faire bourrer quotidiennement le mou par une bande de courtisans prévaricateurs.
Mais là où les usagers des médias battent tous les records de mauvaise foi, d’hypocrisie et d’insolence, c’est quand on leur demande d’évaluer si les médias ont trop, suffisamment ou pas assez parlé de divers sujets, dont une liste est proposée par les sondeurs.
En tête du “on en a trop parlé”, figure la grossesse de Rachida Dati. Futilités, frivolités, pipolités, assez ! Sur la première marche du podium du “on n’en a pas assez parlé”, c’est le triomphe de “la faim dans le monde”. Parlez-nous des vrais sujets. Je vous propose un test. Placez-vous devant une bouche de métro avec deux piles de journaux proposés à un prix équivalent, voire gratuitement. La couverture du premier nous montre Mme le Garde des Sceaux donnant le sein à la petite Zohra et sur l’autre, une Africaine présentant un sein décharné à un nourrisson au ventre ballonné et aux yeux couverts de mouches. Et on fait les comptes en fin de journée.
Non, décidément, ces bon dieu de nom de dieu de curetons de La Croix n’arriveront pas à nous fiche la honte, ni à nous amener en masse dans les confessionnaux réservés à la corporation. Soutiers de l’info ou vedettes du PAF seront en 2009, comme ils furent en 2008, objets simultanés de l’envie et du mépris de leurs concitoyens, à l’image d’une autre profession, réputée plus ancienne. Et si nous sommes comme ça, corrompus, à plat-ventre devant les puissants, soucieux de la vérité comme d’une guigne, c’est que nous sommes à l’image de ceux qui nous lisent, nous entendent et nous regardent.
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Notre invitée initiale pour la conférence du vendredi 9 janvierde l'Observatoire universitaire des médias, Dorothée Oliéric grand reporter - d'origine nantaise - est actuellement envoyée spéciale de France 2 pour couvrir l'offensive israélienne contre le Hamas à Gaza. Partie dès l'origine du conflit, elle devait rentrer à Paris lundi 5 janvier ( elle y tenait d'autant plus que le lendemain était l'anniversaire de sa fille ).
Depuis le début de l'offensive terrestre les journalistes étrangers sont bloqués à la frontière de la bande de Gaza, et ceux qui peuvent franchir la frontière sont tirés au sort par les israéliens par petits groupes. Dorothée Olliéric a tiré le n° 3 sur 50, ce qui l'a contrainte, avec son équipe, à rester sur place pour être prête le moment venu. Elle a d'ailleurs envoyé chaque jour des reportages diffusés au JT de France 2, dont l'un montrant les risques liés à l'exposion des roquettes dans cette zone. Elle est vraiment désolée de ce changement, mais nous a mis en contact avec son collègue Jean-Marc Illouz, qui a bien voulu accepter de venir dans un délai aussi court. Elle viendra sans doute à une autre occasion.Merci à tous les deux.

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