30 novembre 2014
28 novembre 2014
IVG, méthode contraceptive
En 1975, peu de temps après le vote de la loi Veil, je passais un grand oral du concours d'inspecteur principal de mon administration , et selon la tradition, devais plancher pendant 20 minutes sur une question tirée au sort ( et au hasard dans les domaines les plus variés).
J'étais tombé sur " L'interruption volontaire de grossesse vous paraît-elle être une méthode contraceptive ?"
J'avais plutôt répondu non en me basant sur des exemples factuels à l'étranger ( Afrique que je venais de quitter, et Chine) étant plutôt réservé dans le cas de la France, à une époque où les méthodes contraceptives efficaces étaient - semble-t-il - largement adoptées. Je n'avais pas placé la question sur le plan éthique.
Quarante ans après, à l'occasion de l'anniversaire cette semaine du vote de cette loi, j'apprends que le nombre d'IVG n'aurait pas diminué et qu'une femme sur trois y aurait recours au cours de son existence.
Le vote d'une loi est une chose, son application dans le temps en est une autre...
J'étais tombé sur " L'interruption volontaire de grossesse vous paraît-elle être une méthode contraceptive ?"
J'avais plutôt répondu non en me basant sur des exemples factuels à l'étranger ( Afrique que je venais de quitter, et Chine) étant plutôt réservé dans le cas de la France, à une époque où les méthodes contraceptives efficaces étaient - semble-t-il - largement adoptées. Je n'avais pas placé la question sur le plan éthique.
Quarante ans après, à l'occasion de l'anniversaire cette semaine du vote de cette loi, j'apprends que le nombre d'IVG n'aurait pas diminué et qu'une femme sur trois y aurait recours au cours de son existence.
Le vote d'une loi est une chose, son application dans le temps en est une autre...
Libellés : 1974, IVG, loi Simone Veil, méthodes contraceptives
24 novembre 2014
Remy Rieffel expert des médias à l'Observatoire
L'Observatoire des médias de l'université permanente de Nantes recevait vendredi 21 novembre, Remy Rieffel, sociologue des médias, professeur à Paris II Panthéon Assas, ancien directeur de l'Institut Français de Presse, et directeur d'un laboratoire de recherche sur les médias.
Il intervenait à propos de son dernier livre " Révolution numérique, révolution culturelle ?". Editions Gallimard folio actuel.
Une conférence magistrale, pleine d'enseignements et d'appréciations équilibrées, qui permet d'y voir plus clair dans le foisonnement numérique qui révolutionne notre temps.
L'interview que j'ai réalisée avant la conférence avec Walter Bonomo
http://www.tvreze.fr/Remy-Rieffel-le-disours-ambiant-sur-la-revolution-numerique-est-reducteur_a2253.html
Photos JC Charrier - JC Bouteiller
Il intervenait à propos de son dernier livre " Révolution numérique, révolution culturelle ?". Editions Gallimard folio actuel.
Une conférence magistrale, pleine d'enseignements et d'appréciations équilibrées, qui permet d'y voir plus clair dans le foisonnement numérique qui révolutionne notre temps.
L'interview que j'ai réalisée avant la conférence avec Walter Bonomo
http://www.tvreze.fr/Remy-Rieffel-le-disours-ambiant-sur-la-revolution-numerique-est-reducteur_a2253.html
Photos JC Charrier - JC Bouteiller
Libellés : Jean Claude Charrier, la révolution numérique, OMUP ( Observatoire des médias UP), Remy Rieffel, révolution culturelle, Walter Bonomo
Combien de manifestants - suite
Sans en tirer plus d'enseignements que la subjectivité journalistique, nouveau constat dans la presse locale ce matin.
Il y avait à Nantes dimanche 23 novembre, une manifestation des "familles plumées" protestant contre la politique familiale du gouvernement : une centaine de manifestants selon Presse Océan ( page 8) 300 manifestants selon Ouest France ( page 7). Et la police ?
Il y avait à Nantes dimanche 23 novembre, une manifestation des "familles plumées" protestant contre la politique familiale du gouvernement : une centaine de manifestants selon Presse Océan ( page 8) 300 manifestants selon Ouest France ( page 7). Et la police ?
Libellés : manifestations comptage, Ouest France, Presse Océan
16 novembre 2014
Presse nantaise : combien de manifestants ?
"Entre 1.000 et 3.000 patrons et salariés des travaux publics,
selon la police et les organisateurs, se sont rassemblés vendredi 14 novembre à
Nantes pour "l'emploi" et demander le lancement "immédiat"
des travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes."
C'est l'information factuelle diffusée par la presse locale samedi matin 15 novembre. Avec parfois des présentations légèrement différentes.
Pour Ouest France l'info est en 1ère page avec une photo, en indiquant d'emblée " Un millier d'employeurs, salariés..." sans préciser qu'il s'agit des chiffres de la police.
Dans Presse Océan aucune annonce en première page, mais une page 5 consacrée principalement à la manifestation où " entre 1 000 et 3 000 personnes se sont mobilisées"
Sans que cela soit explicité, les chiffrages sont respectivement ceux de la police - comme déjà indiqué - et ceux des manifestants.
Ouest France craint-il les réactions des zadistes opposés à l'aéroport en citant les chiffres des organisateurs ?
Dimanche 16 novembre;
Presse Océan annonce en 1ère page " Un millier de personnes à Nantes contre l'austérité" et dans l'article page 6, qu'il y avait " entre 400 et 1 000 personnes" ( sans indiquer les sources).
De son côté, l'édition dimanche Ouest France, fournie l'info sur 1/4 de page - page 18 en précisant " Plusieurs centaines ( 400 selon la police et un petit millier selon les manifestants"
Bref il est difficile de s'y retrouver et de saisir la hiérarchie de l'information qui, semble-t-il, varie selon le journaliste qui traite le sujet...
Libellés : Aéroport Notre Dame des Landes, manifestation contre l'austérité, manifestations favorable, Ouest France, Presse Océan, zadistes
10 novembre 2014
25e anniversaire de la chute du mur de Berlin
9 novembre 2014
Dominique Quinio directrice de La Croix à Nantes à l'Observatoire des médias
Dominique Quinio : Nous sommes responsables de la profondeur
des questions que les lecteurs se posent
Elle a rappelé que La Croix a reçu cette année le prix CB
News du meilleur journal. Avec une diffusion proche de 100 000 exemplaires
(+ 6 000 abonnés à LaCroix.com) La Croix dépasse Libération. Le journal a
édité son 40 000e numéro en octobre et est « âgé » de
130 ans. Dominique Quinio à la tête du journal depuis 2005, va prendre sa
retraite en février prochain et laisser la place à un trio comportant notamment
une femme et un protestant.
Elle s’est attachée à définir les orientations, la ligne
éditoriale et les grandes caractéristiques de La Croix.
1 – La Croix s’intéresse en priorité aux faits, aux
évènements où se joue le destin des
hommes.
Le journal souhaite
faire émerger ce qui important, écarter les petites phrases, l’écume de
l’actualité, les polémiques futiles ou inutiles, au profit de controverses
argumentées.
2 – Une priorité est donnée à l’information constructive à travers notamment une rubrique «
Ce qui va mieux »
.Exemple : les progrès accomplis par les Nations Unies au regard des
objectifs du millénaire dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la
lutte contre la grande pauvreté. Et valoriser tous les domaines où « il
est possible d’agir ».
3 – Etre un lieu de débat, une sorte de place publique,
d’Agora. Le courrier des lecteurs, d’une grande richesse, joue un rôle central
par la place occupée, le suivi par la directrice, le pluralisme et l’absence
totale de commentaire de la part de la rédaction.
4 – Une attention particulière à la religion, à toutes les religions. En recherchant
notamment toutes les passerelles entre l’Eglise et la société.
Quels sont les défis
auxquels La Croix est confronté ?
1 – Un défi économique
propre à la presse quotidienne. La Croix est financé à 80 % par les lecteurs, 8 % par la publicité (qui
boude le journal) et 11 % au titre des aides de l’Etat à la presse.
2 – La gratuité
de la plupart des médias numériques. Il faut y être présent tout en préservant
la qualité de l’information. Dans une enquête auprès des internautes sur le
degré de confiance dans les médias, La Croix arrive en 3e position
derrière Courrier International et France Inter.
3- « Rester
alerte et innovant » C’est par exemple, le lancement prochain, d’un
magazine Parents Enfants. La Croix a été aussi le premier journal à parler de
Boko Haram au Nigéria.
4 – Montrer la
complexité des choses « Etre un
pont, ne pas être sur la défensive, ne pas jeter d’huile sur le feu ».
C’est dans ce cadre, a conclu Dominique Quinio, que La Croix
maintient son pacte de confiance avec les lecteurs.
L'interview de Dominique Quinio :
Libellés : Dominique Quinio, La Croix, OMUP ( Observatoire des médias UP), TV Rezé