31 décembre 2015

2016,Salut et Santé




De Stockholm à Brazzaville  en passant par les Pyrénées : BONNE ANNEE

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30 décembre 2015

Le non-dit du Transbordeur


Leader de l'opposition socialiste pendant 12 ans à Vertou, je connais beaucoup d'élus de ce bord dans l'agglomération. Je me suis engagé sur le projet du Transbordeur par enthousiasme et conviction. J'ai toutefois rapidement constaté que lorsque je parlais à des socialistes élus dans l'agglo du pont Transbordeur, je n'ai jamais reçu un signe d'ouverture. Plutôt le contraire, comme si ce projet n'avait pas lieu d'être, qu'il avait été discuté une fois pour toute et les éléments de langage à ce sujet, largement diffusés.. 
Je me souviens comment notre stand des Transbordés - partagé - aux journées de l'Erdre, avec une superbe maquette,  était relégué quasiment sous le pont St Mihiel et jamais visité par les élus. Comment Alain Robert adjoint chargé de l'urbanisme et élu de l'ile de Nantes évitait soigneusement notre stand avec maquette toujours, sur le quai lors du lancement de la copie du  bateau St Michel de Jules Verne.
 Comme si le projet était frappé d'un péché originel ( cf. l'itinéraire catho de JMA), qui tenait à son auteur,  du fait de son appartenance politique ancienne à l'autre camp. Paul Poirier figurait sur la liste de Sophie Jozan en 2008. Ca ne se pardonne pas dans les milieux politiciens au pouvoir. Que l'association Les Transbordés et Paul Poirier aient mis un point d'honneur à être totalement apolitique dans ce projet, sans toucher un euro de personne, peu importe. Je suis convaincu que si le pont Transbordeur avait été conçu par un architecte bien en cours à gauche - je ne veux pas citer de noms, il suffît de voir ce qui se passe dans le domaine culturel avec Jean Blaise, et l'Arbre aux hérons - il aurait été soutenu par de nombreux zélateurs et serait peut être déjà en chantier.
Tout cela est bien dur pour Paul Poirier si éloigné de ce sectarisme à courte vue. 
"Il vaut mieux construire des ponts qu'ériger des murs" A Nantes on attendra...

Bilbao : vol au-dessus de l'eau, passage de voilier, une petite nacelle polyvalente




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24 décembre 2015

Choix de Loire, le syndrome Chenard

Sur les décisions, ou non décisions, du 15 décembre du Conseil communautaire de Nantes Métropole présidé par Johanna Rolland,  je pense que règne dans la gauche majoritaire à Nantes, le syndrome Chenard, du nom du maire socialiste, battu en 1983 par Michel Chauty. Il avait été largement reproché à Alain Chenard d'avoir vu - trop - grand pour Nantes ( Tramway, Stade de la Beaujoire, projet franchissement de la Loire par tunnel...) au détriment d'une politique plus proche des citoyens. Depuis, les annonces spectaculaires ont déserté le champ politique. Ce qui ne veut pas dire que rien n'est fait, mais il ne faut pas le claironner. Jean-Marc Ayrault a bien illustré cette stratégie. Dans cette optique le Grand débat aboutissant aux navettes, guinguettes, (et pâquerettes), ne marquera pas l'histoire locale...

Comme le dit un ami "Transbordé"

L'alchimie existe, c'est maintenant prouvé : Johanna Rolland a bien réussi à faire du plomb avec de l'or.

Un projet sans doute trop grand pour Nantes...


La "petite" nacelle de Bilbao

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23 décembre 2015

Julia et Agathe Cagé, les soeurs douées

A propos de Julia Cagé que nous avons reçu le 18 décembre, et de sa soeur Agathe, deux personnalités et deux talents remarquables dont  on parlera dans les années à venir :

http://tempsreel.nouvelobs.com/l-obs-du-soir/20150527.OBS9709/julia-et-agathe-cage-les-s-urs-douees.html

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18 décembre 2015

Sauver les médias - Julia Cagé convaincante

L'Observatoire des médias a accueilli cet après midi, Julia Cagé, 31 ans, économiste, normalienne, diplômé de Harvard, prof à Sciences po, qui a publié en début d'année dans la collection La république des idées au Seuil, " Sauver les médias, Capitalisme, financement participatif et démocratie".
Conviction, clarté, simplicité, la séance a été extrèmement brillante. Voilà une jeune personne, qui avec son mari, Thomas Piketty et une soeur jumelle au cabinet de Najat Belkacem, seront les élites de demain. C'est au surplus une brillante pianiste, comme le montre son CV sur Internet.
interview dans TV Rezé et photos

http://l.facebook.com/l/4AQEi5J8fAQE9L3GLR3esq0Behsj2iHdJj4RPRo8o8yb47g/www.tvreze.fr/Sauver-les-medias_a2481.html




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16 décembre 2015

Rebondir

A l'évidence, quand on milite depuis 6 ans pour un nouveau pont Transbordeur du XXI è siècle à Nantes pour franchir le bras de la Madeleine, on ne peut qu'être extrêmement déçu et amer de la décision prise par Nantes Métropole. Sans débat, sans vision prospective, sans rencontre avec les concepteurs du projet et avec des arguments imprécis et inexacts. Retenons simplement que Nantes Métro, n'a pas d'argent, ou du moins qu'il est consacré dans l'immédiat à autre chose.
Un défi a été lancé hier par Bertrand Affilé vice-président de Nantes Métro : si vous trouvez des financements, pourquoi pas ? Le défi sera relevé, car le projet est rentable.
Je crois également qu'avant 2023-2025 et l'ouverture du CHU, on va constater qu' à défaut d'un franchissement sur le bras de la Madeleine, ce sera la thrombose sur l'ile de Nantes et le quai de la Fosse. Et personne ne voudra valider un pont bas qui serait la nouvelle version des comblements de Loire. Le pont Tranbordeur reviendra naturellement au centre du débat, comme la solution la mieux adaptée, et le monument dont Nantes a besoin.


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Nantes Métropole maltraite le pont Transbordeur

Le grand débat « la Loire et vous » trouvait son épilogue ce matin devant le conseil communautaire de Nantes métropole. On a beaucoup parlé des circulations vélos, des guinguettes, navibus, et tranports par barges. Fallait-il neuf mois de débat et 600 000 € de dépenses pour ces choix qui étaient déjà  largement dans les tuyaux.
Ce n’est qu’après 50 minutes de présentation et d’interventions  que le mot «  Pont Transbordeur » a été prononcé – il était manifestement attendu - par Blandine Krysmann, élue de l’opposition nantaise.  Elle a recadré les choses en rappelant qu’il y avait urgence à trouver des solutions de franchissements de la Loire vers l’ile de Nantes. Que l’élargissement du pont Anne de Bretagne dont le coût varie de 8 à 25 millions accentuera l’effet d’entonnoir et les bouchons sur le quai de la Fosse surtout si l’on y fait passer un tramway. 
A juste titre, elle a comparé le traitement par Johanna Rolland de l’Arbre aux hérons et du pont Transbordeur pour sa  dimension touristique, c'est-à-dire la rue aérienne. D’un côté une attention et des civilités marquées, de l’autre, une superbe ignorance, l’absence et le refus de tout contact. Pourtant la société civile, c’est nous…
C’est Bertrand Affilé maire de St Herblain qui a été chargé de répondre et de justifier la mise à l'écart du pont Transbordeur, la président de la Métropole  n’ajoutant pas un mot sur son attitude à notre égard.
En parlant « d’un coût de centaines de millions », ( Un lapsus ?) alors que les études menées situe le pont nacelle à 40 millions et la rue aérienne à 30 à 40 millions, soit un total pont Transbordeur autour de 80 millions €.
Autre raison «  Ne réponds pas au besoin de transport de véhicules et provoquerait des bouchons». Faut-il rappeler que Nantes métropole n’a jamais chiffré ses besoins, alors que nous avons toujours mis cartes sur table quant à la capacité du  PT.
A savoir, par heure et par sens : piétons  4 000, deux roues  1 000, voiture 240, Busway ou tramway 20. L’élargissement du pont Anne de Bretagne fera-t-il mieux ?
A titre de fleurs et couronnes, Bertrand Affilé a ajouté «  Si les porteurs du pont Transbordeur trouvent de quoi le financer, qu’ils le fassent ! ».
Une nouvelle étape pour les franchissements est renvoyée «  aux générations futures » ! Les emprises sont préservées…
Les trente propositions retenues par la Métropole ont été adoptées «  à une très grande majorité » par le conseil communautaire, seules les élus minoritaires nantais se sont abstenus.
Deux observations personnelles pour finir.
Johanna Rolland a débuté la présentation de la délibération en citant Julien Gracq parlant de Nantes et la Loire «  Port  de notre imaginaire collectif »*. Je cherche vainement le grand souffle d’imagination dans ce terne débat.
Quelques jours après les élections régionales et le choc qu’elles ont provoqué, j’ ai le sentiment d’avoir vécu en direct le grand décalage entre l’opinion et ses élus. Tout est verrouillé, entre soi, et anesthésié par la forme. « Méforme d’une ville » pour reprendre le titre d’un blogueur nantais.

*Citation de Julien Gracq
« Le pont transbordeur de Nantes était aussi inséparable de l'image du port que l'est la tour Eiffel de la perspective du Champ-de-Mars : il la cadrait parfaitement. Encore maintenant, ses jambages de colosse de Rhodes continuent, au fond de mon oeil, à réunir en pointillé le quai de la Fosse aux chantiers de l'île Beaulieu... » Julien Gracq dans La Forme d'une ville (1985).
16 décembre 2015

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15 décembre 2015

Nantes Métropole maltraite le pont Transbordeur

Le grand débat « la Loire et vous » trouvait son épilogue ce matin devant le conseil communautaire de Nantes métropole. On a beaucoup parlé des circulations vélos, des guinguettes, navibus, et tranports par barges. Fallait-il neuf mois de débat et 600 000 € de dépenses pour ces choix qui étaient déjà  largement dans les tuyaux.
Ce n’est qu’après 50 minutes de présentation et d’interventions  que le mot «  Pont Transbordeur » a été prononcé – il était manifestement attendu - par Blandine Krysmann, élue de l’opposition nantaise.  Elle a recadré les choses en rappelant qu’il y avait urgence à trouver des solutions de franchissements de la Loire vers l’ile de Nantes. Que l’élargissement du pont Anne de Bretagne dont le coût varie de 8 à 25 millions accentuera l’effet d’entonnoir et les bouchons sur le quai de la Fosse surtout si l’on y fait passer un tramway. 
A juste titre, elle a comparé le traitement par Johanna Rolland de l’Arbre aux hérons et du pont Transbordeur pour sa  dimension touristique, c'est-à-dire la rue aérienne. D’un côté une attention et des civilités marquées, de l’autre, une superbe ignorance, l’absence et le refus de tout contact. Pourtant la société civile, c’est nous…

C’est Bertrand Affilé maire de St Herblain qui a été chargé de répondre et de justifier la mise à l'écart du pont Transbordeur, la président de la Métropole  n’ajoutant pas un mot sur son attitude à notre égard.
En parlant « d’un coût de centaines de millions », ( Un lapsus ?) alors que les études menées situe le pont nacelle à 40 millions et la rue aérienne à 30 à 40 millions, soit un total pont Transbordeur autour de 80 millions €.
Autre raison «  Ne réponds pas au besoin de transport de véhicules et provoquerait des bouchons». Faut-il rappeler que Nantes métropole n’a jamais chiffré ses besoins, alors que nous avons toujours mis cartes sur table quant à la capacité du  PT.
A savoir, par heure et par sens : piétons  4 000, deux roues  1 000, voiture 240, Busway ou tramway 20. L’élargissement du pont Anne de Bretagne fera-t-il mieux ?
A titre de fleurs et couronnes, Bertrand Affilé a ajouté «  Si les porteurs du pont Transbordeur trouvent de quoi le financer, qu’ils le fassent ! ».
Une nouvelle étape pour les franchissements est renvoyée «  aux générations futures » ! Les emprises sont préservées…
Les trente propositions retenues par la Métropole ont été adoptées «  à une très grande majorité » par le conseil communautaire, seules les élus minoritaires nantais se sont abstenus.

Deux observations personnelles pour finir.
Johanna Rolland a débuté la présentation de la délibération en citant Julien Gracq parlant de Nantes et la Loire «  Port  de notre imaginaire collectif »*. Je cherche vainement le grand souffle d’imagination dans ce terne débat.
Quelques jours après les élections régionales et le choc qu’elles ont provoqué, j’ ai le sentiment d’avoir vécu en direct le grand décalage entre l’opinion et ses élus. Tout est verrouillé, entre soi, et anesthésié par la forme. « Méforme d’une ville » pour reprendre le titre d’un blogueur nantais.

*Citation de Julien Gracq
« Le pont transbordeur de Nantes était aussi inséparable de l'image du port que l'est la tour Eiffel de la perspective du Champ-de-Mars : il la cadrait parfaitement. Encore maintenant, ses jambages de colosse de Rhodes continuent, au fond de mon oeil, à réunir en pointillé le quai de la Fosse aux chantiers de l'île Beaulieu... » Julien Gracq dans La Forme d'une ville (1985).



15 décembre 2015



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14 décembre 2015

Transbordeur, florilège de déclarations



Après la réponse humiliante de Johanna Rolland au projet de pont Transbordeur ( je préfère garder l'espoir avec le OUI ),, j'ai repris quelques citations locales :
" Le pont Transbordeur ? une forme de magie mécanique de la ville" Jean Blaise
Dans la plaquette de présentation du Grand Débat La Loire et nous: 
" Nous avons besoin de leur créativité [des citoyens] et de leurs idées" "Nous pourrons prendre des décisions stratégiques pour de grands projets d'avenir..." Johanna Rolland
"L'hypothèse d'un pont Transbordeur n'est pas écartée ( notons la formulation !), Je crois à sa dimension touristique. Il faut voir la question en terme de déplacement"  JR 3 mars 2014

Jean-Marc Ayrault dans PO le 28 septmebre2012

"C'est tout à fait séduisant" disait JMA. Il est vrai que lui, avait reçu Pol Poirier, à la différence de Johanna Rolland.
Notons que JMA considérait qu'à l'automne 2012, le président de Nantes métropole aurait tous les éléments pour décider les franchissements : 3 ans déjà ! Et on parle de nouvelles études...



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12 décembre 2015

Pavé dans la Loire

"Favet Neptunus Eunti" est la devise de la ville de Nantes
"Neptune favorise ceux qui osent !" Faudrait-il encore oser !
Paul Poirier s'exprime dans Presse O ce matin.



Comme gorgeois d'origine, je suivrais attentivement le projet de Gorges. Le Liveau est un bel endroit où j'ai appris à nager, et où l'on se baignait tout l'été. Juste si, on parlait un peu à l'époque, de risque de polyo ...

Jean Blaise trouvait le projet de pont Tranbordeur formidable " Cest le monument qui manque à Nantes" disait-il, il y a deux ans devant le Conseil de développement, et puis, - sous quelles pressions ? - il a renié son choix pour soutenir  l'Arbre aux hérons de ses amis Delarozière et Oréfice. J'ai d'ailleurs noté dans Presse Océan d'hier, que M. Oréfice exprimait son optimisme pour que l'Arbre aux hérons soit validé en 2016. Arrangements entre amis ?

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9 décembre 2015

Transbordeur, un niet humiliant


La messe est dite pour Nantes métropole et Johanna Rolland. PO de ce 9 décembre nous en informe, les guinguettes, les fêtes, les loisirs nautiques, oui, le pont Transbordeur, NON.
Ce n'est pas vraiment une surprise. Depuis 7 ans que ce projet existe et s'affine, les élus de Nantes Métro ne s'y sont jamais intéressés. Johanna Rolland a toujours refusé de recevoir Pol Poirier l'architecte et Michel Virlogeux l'ingénieur ( père du viaduc de Millau), ne répondant jamais aux demandes. Pas un euro n'a été versé par l'agglo à Pol Poirier et sa société durement sollicitée, alors que l'on a dépensé plus de 500 000 € pour le grand débat, sans compter les multiples études pour contrecarrer le projet qui ont coûté des milliers d'euros. 
Le fantastique écho rencontré par le pont Transbordeur dans l'opinion, l'affluence considérable à toutes les réunions, l'intérêt marqué par le Conseil de développement, l'adhésion forte du comité citoyen du grand débat : pas un mot, pas la moindre reconnaissance à l'égard d'un vrai projet citoyen nantais : " Circulez, il n'y a rien à voir " !

On ne fait pas boire un cheval qui n'a pas soif" me disait mon premier prof d'économie...A partir de là, rien ne se fait. Surtout  pour rester dans les citations : 
" Je ne veux pas que l'on me dédaigne" dit André Malraux dans l'Espoir. Voilà ! comme militant de l'association des Transbordés, je me sens aujourd'hui dédaigné, méprisé, ostracisé, par un pouvoir qui ne peut admettre ce qui ne vient pas de ses rangs. 
Nous continuerons à nous battre pour ce projet, ce monument qui aura une renommée mondiale, "monument monde" comme l'on dit aujourd'hui, Nantes n'a pas vocation à rester sur une liste d'attente, à regarder Bordeaux et d'autres, nous distancer. Nous avons déjà manqué le rendez-vous de l'Euro 2016 de football, que nous suivrons à distance, dans six mois. Sans rêves et projets qui nous dépassent,  comment peut-on vouloir exercer le pouvoir ?



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1 décembre 2015

Flambée des taxes de Nantes Métropole en 2016

Dernière minute : J'ai repris mes calculs à la lumière des infos de PO du 2 décembre, car il y aurait parallèlement une baisse de la taxe des ordures ménagères qui atténuerait - un peu - les hausses annoncées. De même l'augmentation des bases ne sera pas de 2% mais de 1% ( supérieure à l'inflation).

C'est le titre de Presse Océan du 1er décembre - un vrai scoop au détriment de Ouest France - qui annonce des chiffres impressionnants. La taxe d'habitation passerait de 8,56 % à 10,14 %, celle sur le foncier bâti de 0,65 % à ...6,41 % !!! En contrepartie si l'on peut dire la taxe ordure ménagère,  passerait de 10,73% à 7,50%.
J'ai regardé à partir de mes derniers avis d'imposition 2015 comment cela allait se traduire. J'ai d'abord appliqué l'augmentation des bases de 1% votée par le parlement ( dont on ne parle jamais) et appliqué les nouveaux taux aux nouvelles  bases. Résultat, ma taxe foncière Nantes métropole va passer de 18 à 180 € et ma taxe d'habitation métropole  va augmenter de 20 %. Les ordures ménagères baisseront de 299 € à 211 €. Globalement ma contribution pour les 3 taxes et pour cette collectivité va passer de 765 € à 927 € en augmentation de 21%... J'espère au moins qu'une partie permettra de commencer à financer un beau et bon projet comme le Transbordeur !
Evidemment 2016 doit être une année de stabilisation ou de baisse des impôts... Sauf que le gouvernement ne parle que des impôts qui alimentent son budget, au cas particulier, de l'impôt sur le revenu et de certaines catègories de contribuables ( pour lesquelles d'ailleurs, l'amendement Ayrault risque d'avoir un effet boomerang...). Les collectivités locales utilisent de leur côté l'outil fiscal sans se soucier de ces intentions nationales. Bref chacun joue perso, et le contribuable est la variable d'ajustement. Il a de la peine à anticiper d'où la pluie va être la plus forte. Il arrive qu'il se fatigue...

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13 novembre 2015, constats et questions

Le 13 novembre 2015, le plan de Daech était manifestement de provoquer d'abord des centaines de victimes au stade de France. Pourquoi avoir envoyé trois kamikazes sur ce site où il y avait plusieurs dizaines de milliers de spectateurs pour - si j'ose dire - simplement se faire exploser à l'extérieur de l'enceinte où il n'y avait presque plus personnes ? Le plus plausible est qu'ils soient arrivés en retard, ce qui montre une organisation pieds nickelés, et qu'à l'heure programmée, ils se soient fait sauter - pour respecter la consigne -, et comme pour frapper les trois coups de cette sinistre soirée. Le stade de France a échappé au scénario catastrophe.
Le massacre du Bataclan a été épouvantable par la froide détermination des tueurs, la foule stupéfaite et abattue sans pitié, le lieu clos, et la durée. Deux heures d'attente, en plein Paris, avant que l'assaut soit lancé par la BRI, c'est long, manifestement trop long. Quand on est journaliste ou chroniqueur a-t-on le droit de s'interroger sur l'adaptation du dispositif ? Sur les forces mobilisables immédiatement ?  Le politologue Thomas Guénolé a été démissionné de sa chronique sur RMC, pour s'être fait l'écho des interrogations qui devront bien être examinées. "Circulez, il n'y a rien à voir " n'améliorera pas  l'efficacité de notre riposte.
C'est aussi une menace pour la liberté de la presse, car les pressions sur RMC ont été explicitées.
Au chapitre de l'efficacité, j'ai envie de reprendre la formule du criminologue Alain Bauer concernant notre dispositif de renseignement " Passer de deux à quatre oreilles n'améliorera pas notre efficacité si nous avons pas de tête" . C'est bien là, le problème : pourquoi avoir des milliers de fiches S sur des gens plus ou moins dangereux, si personne ne sait cibler les plus dangereux ? Aussi bien en janvier avec Charlie hebdo que le 13 novembre, tous ces terroristes, français pour la plupart, étaient connus depuis longtemps, recherchés, et malgré cela se "baladaient" entre la France, la Belgique, la Syrie.
Savons-nous gérer notre capital de matière grise ? Le magistrat antiterroriste Marc Trévidic, unanimement reconnu comme efficace et compétent dans sa mission, est parti depuis l'été dernier s'occuper des affaires matrimoniales au tribunal de grande instance de Lille. Incroyable utilisation des compétences ! Cette mutation n'est pas une sanction, non, simplement l'application de la règle des 10 ans qui contraint tout magistrat à prendre un autre poste à cette échéance. Alors que nous nous savions sous la menace terroriste, que lui-même avait auditionné des djihadistes qui annonçaient les concerts de rock comme cibles prioritaires, ne fallait-il pas faire une exception pour Marc Trévidic et le laisser agir contre le terrorisme ? Au lieu de ça, il en est réduit à donner des interviews pour la presse....

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