30 avril 2016

Bon sens météo et heure d'été

Tout le monde se plaint du froid, du printemps oublié et des caprices de la météo. Rien d'étonnant : cette chère heure d'été fait qu'à midi il est 10 h  au soleil, à 8 h il est en fait 6 h. Les moments les plus agréables sont vers 18 h quand il est 4 h de l'après-midi au soleil. Parallèlement l'été, nous avons souvent des soirées torrides avec de la clarté jusqu'à 23 h, soit 21 h solaire. Bon, ça ne fait que 40 ans que nous subissons ce système qui défie le bon sens. Les Anglais toujours pragmatiques ont su maintenir un écart d'une heure seulement avec l'heure solaire. J'ai des souvenirs d'enfance où cette heure "officielle" - l'heure d'hiver actuelle - était qualifiée " d'heure allemande" car c'était celle imposée pendant l'occupation..
J'en profite pour saluer le village gaulois de l'ile de Molène qui a choisi de rester à l'heure solaire. Ils vivront plus longtemps que nous !

Libellés : , , , ,

20 avril 2016

Marseille

 Mea culpa !
 Les murs ont la parole - Ile Ratonneau ( Frioul)

 Port de l'Estaque


Un superbe emplacement pour construire le nouveau transbordeur - Vue de la Bonne Mère

 Marseille n'a pas oublié ( Musée de Marseille)




Une ville immense, véritable capitale du monde méditerranéen.

Libellés : , ,

10 avril 2016

Dominique CARDON, Le rêve de l'algorithme

Nous avons reçu le 1er avril à l'Observatoire des médias de l'UP, Dominique Cardon sociologue à Orange Labs et professeur associé à l'université de Marne la Vallée, à propos de son dernier livre aux editions du Seuil A quoi rêvent les algorithmes, nos vies à l'heure des big data




Pour reprendre la définition de Wikipédia, Un algorithme est une suite finie et non ambiguë d’opérations ou d'instructions permettant de résoudre un problème ou d'obtenir un résultat. Dominique Cardon fait le parallèle avec une recette de cuisine et la nécessité de toujours calculer et quantifier. Mais les « recettes » comportent toujours dans le big data, des choix moraux, de représentation de la société. En exemple les lois électorales qui visent à refléter les choix politiques des citoyens et donnent des résultats très différents selon que l’on adopte le scrutin uninominale  à un tour ( G.B.) ou la proportionnelle intégrale ( Israël). Dominique Cardon nous invite à mieux connaître nos vies à l’heure du big data.(*)
Il présente les quatre familles du calcul numérique qu’il positionne en référence au web.
1 – A côté du web ou l’imprécise popularité des clics. Ce sont les mesures d’audience qui visent à dénombrer et quantifier la popularité des sites ( pages vues). C’est par exemple Médiamétrie qui mesure les lectorats ou les audiences. Il s’agit bien d’ordonner la popularité des sites sans appréciation qualitative. «  95 % de l’audience va vers 0,03 % des données » souligne Dominique Cardon. La publicité, les médias, sont attentifs à ces quantifications où les risques de manipulation existent.
2 – Au-dessus du web ou l’autorité des méritants. L’algorithme de classement de l’information du moteur de recherche de Google, veut se situer au-dessus du web afin de hiérarchiser l’autorité des sites. Il considère qu’un site qui reçoit d’un autre un lien reçoit en même temps un témoignage de reconnaissance qui lui donne de l’autorité. La première page de Google – Page rank - fait apparaître en premier les sites qui ont reçu le plus de liens hypertextes. C’est un fondement méritocratique. Dominique Cardon précise que «  La visibilité se mérite ou s’achète » qu’il existe des «  Jus de liens » pour monter dans les pages Google, mais le risque existe d’être «  bacasablisé » c'est-à-dire d’être renvoyé de la 1ère à la 20e page de Google si les règles n’ont  pas été respectées.
3 – A l’intérieur du web ou la fabrique de la réputation. Les mesures de réputation qui se sont développés avec les réseaux sociaux d’Internet se positionnent à l’intérieur du web, afin de donner aux internautes des compteurs qui valorisent la réputation des personnes et des produits «  Combien d’amis Facebook ?  de retweet de Twitter ? ». Via les likes il s’agit «  d’affinité et de visibilité », «  Je montre aux gens ce que  j’aime et je construis ma réputation », «  il ne s’agit pas de se mesurer mais de se comparer » précise Dominique Cardon.
4 – Au-dessous du web ou la prédiction par les traces. En calculant les traces de navigation des internautes on vise à prédire leur comportement à partir de celui des autres. «  On va regarder vraiment ce qu’ils font au-delà de  ce qu’il disent » . La machine auto-apprend comme par exemple dans le jeu de go ( Machine learning), et va proposer des publicités à partir des traces laissées sur le web. Ainsi Amazon  va nous suggérer un livre  ou un voyage proche de ceux que nous aimons. Dans ce domaine ce qui importe c’est l’efficacité. Dominique Cardon pose la question «  Sommes-nous simplement la somme  de nos comportements ? Est-ce que l’on se ment à soi-même ? » et d’évoquer le rêve de l’algorithme «  Montre-moi si tu peux faire différemment ! ».
En reconduisant les individus vers leurs comportements passés, les algorithmes entérinent l’ordre social et par la même exercent leur domination.  Mais il y a d’autres moteurs de recherche que Google et malgré tout l’écran ouvre sur le monde. Les réseaux sociaux sont un moyen de sortir d’un cadre trop contraint.
Pour Dominique Cardon il est important de « comprendre et décoder ». Il faut demander aux algorithmes non seulement de nous " montrer  la route -comme le GPS -  mais aussi le paysage ».



(*)  Conférence à partir de son dernier livre A quoi rêvent les algorithmes ? Nos vies à l’heure des big data  octobre 2015 Editions du Seuil La république des idées


 Sur le plateau : Yvon Guillot, Dominique Cardon, Jean-Claude Charrier
Un public nombreux attentif et passionné

Libellés : , , , , , ,

7 avril 2016

La carrière Miséry comme à Lisbonne

Dans les propositions des Transbordés dans le grand Débat sur la Loire, nous avons présenté un projet pour la carrière Misery dans le Bas Chantenay. Une concertation est engagée pour ce secteur vital pour l'amènagement des rives de la Loire. La proposition imaginée par Yves Laîné, a été reprise dans notre cahier d'acteurs. Elle s'inspire de ce qui a été réalisé à Lisbonne sous le nom d'Estufa Fria.

C'est un très beau site de Lisbonne bien aménagé dans une ancienne carrière sur les hauteurs de la ville. Un parc végétal divisé en deux parties. L'une  protégée mais non fermée pour la partie Estufa Fria (serre froide) et l'autre, sous forme de serres pour la partie Estufa Quente (serre chaude). Un lieu de repos zen et d’une belle diversité végétale.







On imagine volontiers un projet de cette nature dans la carrière Miséry au Bas-Chantenay.

Libellés : , , , , ,

4 avril 2016

Le Monde, France 2, Barbarin et au-delà

Deux Une du Monde cette semaine dont celle du week-end, l'ouverture du 20 h vendredi dernier sur France 2, un nouveau reportage et témoignage au même journal de 20 h de France 2 dimanche soir. " L'affaire Barbarin" comme on a connu "l'affaire Bettencourt", " l'affaire Tapie", ou d'autres de plus sinistre mémoire, occupe une place considérable dans certains médias. Y-a-t-il des éléments nouveaux par rapport à ce qui est connu depuis plusieurs semaines, qui relève de la non dénonciation de plusieurs cas de prêtres pédophiles dans les années 80-90 ? Rien ne permet de le penser. En toute hypothèse des enquêtes sont diligentées. Si la vigilance s'impose dans ce domaine sensible surtout pour des institutions comme l'église et l'école, c'est à la justice de définir précisément les responsabilités.

Mais pour certains médias à tendance "cathophobe" l'occasion est trop belle de régler son compte à un archevêque réputé pour sa liberté de langage, son franc-parler, et son engagement sans ambiguïté contre le mariage pour tous. Cela commence par les illustrations photos de portraits ou vidéos dont la collection mériterait d'être montrées dans les écoles de journalisme. Grimaces, visage ahuri, ou grande tenue  de cérémonie religieuse, "folklorique" aux yeux de la plupart des téléspectateurs. Comme il est dit souvent " Les images parlent d'elles-mêmes". Je ne trouve pas ça très digne et c'est bien éloigné de la déontologie journalistique.
J'ai l'impression de médias qui se situe dans une ligne d'athéisme militant, méprisant à l'égard de la religion et surtout du catholicisme. Il est vrai que les journalistes spécialistes des religions ont déserté les rédactions. Comme si cela relevait du passé, pour ne pas dire de l'obscurantisme, qualificatif  souvent utilisé à gauche. Mauvaise pioche. Tout dans notre société montre au contraire, un retour du religieux, que la gauche a toujours cherché à escamoter, à défaut de pouvoir l'éradiquer . Intéressé par cette question j'ai voulu acheter samedi à la FNAC, l'essai du responsable des pages livres du Monde, Jean Birnbaum, au titre explicite " Un silence religieux. La gauche face au djihadisme" Seuil. Preuve que la question passionne ou interpelle, il n'était plus disponible, il faut attendre un retirage. La question est donc pertinente. Comme l'indique l'auteur ( Le Monde 12.01.16) " Incapable de prendre la religion au sérieux, comment comment la gauche comprendrait-elle ce qui se passe actuellement, non seulement le regain de la quête spirituelle mais surtout le retour de flamme d'un fanatisme qui en est la perversion violente ?" Il est temps pour des médias, dits de référence, et pour la gauche, de mettre à jour ou de changer de logiciel.

Libellés : , , , , ,

3 avril 2016

Zaha Hadid star de l'architecture

 Zaha Hadid vient de décéder. C'était une architecte Anglo-Irakienne qui a été une des premières femmes à s'imposer dans ce domaine. Née à Bagdad en 1950, elle a réalisé la piscine olympique dans le parc Elisabeth II à Londres où j'étais le week-end de Pâques. C'est juste en face de la tour Obbit dont nous avons tellement parlé avec le Transbordeur...


Libellés : , , ,